n°135• La Bise

– Allez, hop hop hop, Catherine, tu es prête ?
– Eh, arrête de me presser, de me stresser, de me pousser, y a pas le feu au lac, péril en la demeure, on n’est pas aux pièces, et il n’y a pas de train à prendre… On va à une FÊTE je te rappelle. Pour passer un BON moment !
– Oui mais on doit être les premières, sinon…
– Sinon quoi ? Moi qui pensais que c’était nul d’arriver en premier.
– Alors tu ne vois vraiment pas ?! Si on arrive en dernier, il faudra faire la bise à tout le monde en même temps, et rien que d’y penser ça me donne le tournis.
– C’est vrai ! Maintenant que tu le dis, deux bises qui piquent par-ci, six bises qui n’en finissent pas par‑là, une joue pincée ici, et trois « elle a encore grandi celle-là » alors qu’on avait juste envie de courir jouer avec les cousines…
– Voilà !
– Mais Julie, on n’a qu’à pas faire la bise si on ne veut pas. Un grand « salut » à la cantonade, un « check » poing contre poing, un grand sourire, ou une poignée de main, il y a plein d’autres solutions pour être sympa que de se mettre la rate au court-bouillon.
– Tu as raison, la bise on la fait à qui on veut, si on veut, quand on veut. Et moi j’ai très envie de te faire un gros bisou baveux sur la joue, tout à coup !
Julie et Catherine

n°134 • La gadoue

– Pfiouuu, j’irais bien prendre l’air, tu m’accompagnes?
– Mais il pleut, ce temps ne me fait pas du tout envie.
– Allez viens, ça sera rigolo ! On met nos bottes, nos imperméables, et hop, en forêt. On pourra peut-être observer des traces d’animaux.
– Eh bien, c’est de mieux en mieux : tu veux vraiment finir pleine de boue !
– Si c’est le prix à payer, je suis prête. Et puis je ne vais pas porter des vêtements neufs.
– C’est une occasion en or de se salir, en quelque sorte.
– Haha, je n’osais pas le dire !
– Bon, j’avoue que lire toutes les rubriques de ce numéro ça m’a donné envie de faire comme toi. Tant pis pour la saleté, si ça nous permet d’observer, de découvrir…
– Ou de rigoler, comme quand on tombait dans une belle grosse flaque et que, au lieu de pleurer, on se roulait carrément dedans. La boue, c’est un peu oublier l’obligation d’être propre et de faire attention.
– Tu m’as convaincue. Et puis, quand on en aura marre et qu’on aura froid, on plongera dans un bain bien chaud, on enfilera des chaussettes sèches et on prendra un bon goûter !
Julie et Catherine

n°133• Toutous et matous

– Oh la la, mais qu’est-ce que c’est ce bazar sur ton bureau !?
– Ne m’en parle pas, c’est Mitzi et Plouf, ils n’arrêtent pas de sauter partout, de jouer avec les stylos, de mordiller les post-it, quand ils ne s’endorment pas simplement sur mon bras pendant que je travaille.
– Haha ! Autant d’activité pour un chaton, ça fatigue !
– Alors que ton chien, il est toujours calme, tranquille, et quand il veut quelque chose, il demande.
– Oh tu sais, Lupo parait calme, mais je sais que c’est souvent la tempête à l’intérieur, le moindre bruit l’inquiète et j’essaie de le rassurer avec chacun de mes gestes.
– C’est vrai que ce n’est pas aussi simple qu’il y parait. C’est un nouveau langage qu’on apprend pour communiquer avec eux.
– Et eux avec nous !
– Quoi de mieux de savoir qu’on existe ensemble et qu’on se rend meilleurs et plus heureux. Quoi de mieux qu’un ronronnement ?!
– Et qu’une bonne odeur de patte de chien ?
Julie et Catherine

n°132 • Glagla

– Voilà, le froid est de retour.
– J’ai l’impression qu’hier encore il faisait chaud et tout à coup, je dois enfiler des gilets sur des pulls sur des t-shirts… Et ranger tous les habits légers dans les caisses en haut du placard. C’est nul d’avoir froid, c’est nul de ranger.
– En plus, quand il fait beau, on peut voir les copains et les copines au parc, on peut se promener. Mais avec ce froid…
– … et cette pluie.
– Il n’y a aucune activité à faire dehors, les amis me manquent. C’est terrible !
– Bon, ne nous laissons pas abattre, trouvons une solution.
– Pour commencer, le rangement : il faut se faire un endroit douillet, car on va y passer du temps jusqu’au printemps. Alors, on met la musique à fond, et on se retrousse les manches.
– Tu as l’air très motivée, je vais te laisser commencer… Pendant ce temps, je vais sortir les chaussons les plus chauds, faire une bonne soupe avec une tarte aux pommes, miam.
– Regarde, au fond du placard, tous ces jeux de société !
– Génial, il ne reste plus qu’à inviter tout le monde. On aura chaud, on va se régaler, s’amuser… Tous ensemble !
Julie et Catherine

n°131 • Journal intime

– Oh wow, il est très beau ce carnet sur ton bureau, avec tous ces autocollants et ces dessins dessus… C’est ton journal ? Tu me montres ?
– Ben non ! C’est mon journal intime. Justement, il n’est rien qu’à moi.
– Tu ne veux pas me raconter ce que tu y écris ? Tu me dis tout d’habitude… Je t’avoue que ça me vexe un peu.
– Mais enfin ! Je ne fais de mal à personne, et surtout pas à toi, en y écrivant ce que je pense. Et puis, il y a des choses que je ne veux pas partager. Écrire dans ce cahier, ça me permet de mieux comprendre ce que je ressens et ce qui m’arrive.
– Oui, c’est vrai, en plus j’en ai un aussi. Et parfois, écrire ça me fait du bien, pour trier toutes mes émotions. Mais de le voir là, sur ton bureau, je crois que tout à coup j’ai eu peur que tu écrives des choses désagréables sur moi…
– Pourquoi je ferais ça ? Tu n’es jamais méchante avec moi ! Tu n’as pas à avoir peur de mon journal intime, si tu n’as pas peur de moi. Tu as peur de moi ?
– Ben non, pas du tout.
– Alors, tu vois… Et puis toutes les choses importantes, je les partage déjà avec toi !
Julie et Catherine

n°130 • Châteaux et cachots

– Julie, ça serait incroyable de vivre dans un château, tu ne crois pas ?
– Euh… Sincèrement, je ne suis pas certaine que j’aimerais. Les pierres froides, l’humidité, pas de vitres aux fenêtres, peu de lumière… Moi, ça ne me fait pas rêver.
– Mais enfin, je ne te parle pas d’un vieux château du Moyen Âge, mais d’un palais grandiose, avec du marbre au sol, du parquet en bois massif, des cheminées dans chaque pièce, des tapis partout, des bibliothèques immenses et surtout, un garde-manger gigantesque…
– Ah oui, je vois… Avec des servants pour que ça brille, des cuistots pour les banquets, des jardiniers pour le parc ? Et puis tant qu’à faire, quelques prisonniers dans les cachots, pour compléter le tableau ? !
– Bon, quand tu le dis comme ça, ce n’est plus du tout aussi joli…
– Mais on pourrait imaginer qu’on y vivrait à plein ! Tous les copains et copines, ça serait une nouvelle sorte de château, sans cachots et sans servants.
– Ah oui, là, ça me plaît. Et on pourrait garder les habits de velours, et l’immense garde-manger !
– Le mieux à faire, c’est d’aller en visiter pour se donner des idées !
Julie et Catherine

n°129 • La triche

– Ça y est, c’est la rentrée, fini les vacances, c’est le retour du travail !
– Ça me fait penser que je n’aimais pas du tout l’école, surtout à la rentrée. J’avais toujours peur d’avoir tout oublié pendant les vacances.
– Tu as déjà triché pendant un contrôle ?
– Évidemment !
– T’as fait quoi ? T’as copié sur quelqu’un ? T’as fait croire que t’étais malade ?
– Non, je n’ai jamais copié, je trouve ça trop injuste. Ou alors, il faut que l’autre soit d’accord… J’avais fait une antisèche, cachée dans ma trousse.
– Et ça a fonctionné ?
– Disons que je ne me suis pas faite attraper…
– Bravo !
– … Mais seulement parce que je n’ai pas osé la regarder, haha !
– Ça n’a servi à rien alors.
– Eh bien en fait, j’ai quand même réussi le contrôle, car en faisant l’antisèche, j’ai utilisé des couleurs, j’ai réfléchi à ce que j’allais écrire dessus pour que ça prenne le moins de place possible… Finalement, en faisant l’antisèche, j’ai trouvé une manière de réviser rien qu’à moi !
– Je vois ! Moi aussi j’avais une façon particulière de réviser, mais, hum, c’était compliqué de l’utiliser pour tricher pendant un contrôle…
– Ah bon, pourquoi ?
– Je chantais !
Julie et Catherine

n°128 • 1, 2, 3, partez !

– C’est partiiii !
– Argl ! Déjà ?!
– Ben oui ! Tu n’es pas prête ?
– Ohlala non… Et je ne retrouve plus ma liste… Tu as emporté quoi toi ? Je vais copier ta valise.
– Alors, le plus important d’abord, comme ça après, tu auras peut-être le temps de prendre un peu de superflu en fonction de la place qui reste.
– Bonne idée. Je t’écoute.
– Le doudou, ton Biscoto, ta console, les sous-vêtement, la brosse à dent, le dentifrice.
– J’ai.
– Cinq teeshirts, deux jolis et trois pratiques. Deux shorts et une robe. Une paire de sandales en plastique, et le maillot de bain !
– D’accord.
– Du savon, du shampooing, de la crème solaire, des élastiques pour les cheveux et un chapeau.
– Pas besoin d’élastiques avec mes cheveux courts, et je préfère une casquette.
– Eh bien voilà, maintenant, il ne te reste plus qu’à remplir avec le plus de choses possibles ! Comme un seau, un paréo…
– Un carnet et des stylos, ma loupe, ma lampe torche, et…
Oh nooon… Je ne pars pas à la plage moi ! Tout est à refaire !
Julie et Catherine

n°127 • Les rampants

– Regarde, j’ai trouvé un cloporte ! Je les adore, ils sont trop mignons avec toutes leurs petites pattes, ils s’enroulent sur eux-mêmes comme un petit boulet, puis déplient leur petite armure et continuent leur quête épique : trouver de la matière en train de pourrir !
– Je dois t’avouer que ta présentation, bien que très lyrique, me dégoûte un petit peu.
– Ah bon ? Mais pourquoi ?
– Hum… Plein de pattes, qui se faufile en rampant, et qui aime ce qui est en décomposition… Il faut vraiment que j’explique ?
– Eh ben moi, je ne comprends pas pourquoi on a peur des rampants. On pourrait aussi bien détester les volants : ils n’ont pas de bras, ne peuvent pas vraiment marcher, et souvent, ont plein de parasites… Étranges et sales !
– Mais ils risquent moins de se faufiler par le bas de ton pantalon…
– Tout de suite les grands drames : « Oh, un cloporte dans ma chaussette, je meurs ! »
– C’est pas gentil de se moquer des peurs des autres…
– C’est vrai pardon, mais parfois, c’est pas vraiment une peur, mais une image qu’on partage et qui n’est pas très juste, tu ne trouves pas ? Si tu as vraiment peur, excuse-moi.
– Mmmh, je ne suis pas sûre, tu veux bien me le remontrer ? Mais pas trop près !
Julie et Catherine

n°126 • Range ta chambre

– Je suis dé-cou-ra-gée… C’est trop difficile de ranger, je ne sais pas où mettre tous ces objets. Et de toute façon, tout se remet en désordre si rapidement… Comment fais-tu ?
– Et bien, peut-être qu’à deux ça sera plus simple ? Je vais t’aider.
– Tu me sauves ! Tu vois, les jeux dans des boîtes c’est facile : tous en pile de la plus grosse à la plus petite. Les livres aussi, c’est logique, et puis il y a des étagères faites exprès.
– Tu vois, c’est pas très compliqué !
– Par contre, regarde, où est-ce que je mets ce pull ? Il n’est ni propre ni sale. Et ce porte-clés cassé, je le range où ?
– Je ne sais pas… Pourquoi veux-tu le garder ? Est-ce que tu le trouves joli ?
– Tu rigoles, il est affreux ! Mais c’est Tatie qui me l’a offert, et ça me fait plaisir de le voir de temps en temps.
– Il faut que je t’avoue : j’ai une énorme caisse remplie de trucs que je n’arrive pas à ranger, mais auxquels je tiens, moi aussi.
– Oh génial ! Tu me les montres ?
– Eh ben… Ça va être un beau bazar si je les sors tous…
– C’est pas à ça que ça sert de ranger, à pouvoir de nouveau tout ressortir ?!
Julie et Catherine

n°124 • Les égoûts

– Hé hé hé ! Je suis si contente que ce numéro sur les égouts existe enfin.
– Oh oui ! On va avoir plein d’histoires un peu cracra, des odeurs et du caca.
– Ah ben bravo ! C’est juste ça pour toi, les égouts ?
– Évidemment, quoi d’autre ?!
– Le système de nettoyage de l’eau, comment on parvient à évacuer les eaux usées des villes, tout ce réseau incroyable de galeries et de tuyaux sous nos pieds, cette technique à laquelle on ne pense jamais. Fascinant !
– C’est vrai qu’on n’y pense jamais… Sauf quand ça pue par les tuyaux de l’évier !
– C’est vrai que ça aussi, on préfère l’oublier… Berk !
– Et pourtant ça vient aussi de nous, de tout ce qu’on rejette, que ce soit l’eau des toilettes, de la douche, du lave-linge, ou de l’évier.
– Et l’eau de pluie aussi ! Elle va dans les égouts pour éviter les inondations.
– Un numéro qui sera donc aussi drôle qu’intéressant.
– Il y en aura pour tous… les goûts.
– Pff, et ça commence avec un excellent jeu de mot…
Julie et Catherine

n°123 • Dans la lune

– Alors, ce mois-ci… Hein, quoi ?
– Quoi, « quoi » ?
– Tu ne m’as pas posé une question à l’instant ?
– Non, enfin… Si, mais c’était déjà il y a cinq minutes. Tu avais l’air si concentrée, que je n’ai pas insisté pour ne pas te déranger. Mais tu étais peut-être plutôt dans la lune, non ?
– Oui c’est vrai, dans la lune…
– À quoi tu pensais ?
– Oh, je lisais les bandes dessinées des auteurs et autrices pour ce numéro, alors, forcément, j’ai pensé à la Lune, ce qui m’a fait penser au fromage de Wallace et Gromit, et ensuite à mon chien puis à la balade qu’on a faite l’autre jour, et finalement, je me suis simplement perdue dans mes pensées…
– Ha ha, tu as surtout fait une belle promenade dans ta tête !
– Ça m’arrivait tout le temps à l’école quand j’étais petite, et je me faisais gronder… C’est plus rigolo maintenant que je peux partager ça avec toi !
– D’ailleurs, on va faire une balade ?
– Oh oui ! Mais, tu n’avais pas une question à me poser, avant tout ça ?
– Euh… Je ne m’en rappelle plus !
Julie et Catherine

n°122 • Atchoum!

– Tu ne me croiras jamais si je te dis que tous les auteurs et autrices de ce numéro de Biscoto ont été malades en le préparant ! On l’a échappé belle !
– Snirfl.
– Oh non, toi aussi ?
– Snirrrrfffl.
– Berk, c’est dégoûtant à la fin. Tu veux bien prendre un mouchoir, faire quelque chose ?
– Oui, c’est ce que je fais… Mais à la seconde où j’ai fini de moucher, ça recommence. Je passe ma journée à souffler, à m’essuyer et à vider des paquets de mouchoirs. Moi aussi j’en ai assez. Des fois, je me demande si mon cerveau ne va pas partir avec…
– Et puis tu as le nez tout irrité… Ma pauvre… Je crois qu’il faut te reposer !
– Mais j’ai envie de terminer ce numéro de Biscoto avec toi, c’est bien plus rigolo !
– Je suis d’accord sur ce point, mais la santé, c’est le plus important. Et si on ne se repose pas, de toute façon après on est trop fatigué pour faire ce qui nous plait.
– Mais je vais m’ennuyer, toute seule.
– Et bien… Peut-être que je peux me reposer avec toi, je sens que moi aussi je… Atchoum !
Julie et Catherine

n°121 • Qu’est-ce qu’on mange

– Bon, après tout ce travail, j’ai faim ! Quand est-ce qu’on mange ?!
– Moi aussi, j’ai faim. Mais je me demandais plutôt « qu’est-ce qu’on mange ? »
– Hum, quelque chose me dit que tu as faim de gourmandise, et pas vraiment parce que ton ventre gargouille. Je me trompe ?
– Non, tu as raison, j’ai envie de goûter toutes ces bonnes choses qu’on a préparées pour les repas
de ces derniers jours.
– C’est vrai qu’il y a plein de restes dans le réfrigérateur…
– Et pas n’importe lesquels… Slurp.
– Une part de tarte au fromage blanc avec ses zestes de citrons et sa pâte bien épaisse et bien cuite…
– Une portion de bouchées à la reine.
– Un bout de bûche.
– Ce plateau de fromage.
– Tout ce chocolat.
– Ça va nous faire tout le repas de midi, ça.
– Oh la la oui. Même en ayant faim pour de vrai, je crois qu’on ne réussira pas à tout terminer !
– Suis mon conseil : c’est là qu’on fait place à la gourmandise !
– Héhé, tu as raison ! Et après, on suit mon conseil : une bonne sieste !
– Au réveil, on pourra faire un jeu, accompagné d’une petite tisane…
– Et d’une grosse part de gâteau !

Julie et Catherine

n°120 • En forêt

– Grrr, j’en ai assez de ce déluge.
– Oui moi aussi, marre d’être enfermée à l’intérieur.
– Dès que ça se calme, tant pis s’il pleut encore, on enfile les bottes, l’imperméable, et on sort !
– Avec toute l’eau qui est tombée, on va trouver plein de champignons !
– Je ne sais pas les reconnaître, mais ils sont rigolos à dénicher. Et puis ils sont souvent couverts d’escargots…
– Et de limaces.
– Sans oublier qu’on pourra ramasser des châtaignes.
– Miam, je les adore bien grillées !
– On pourra aussi faire une collection de feuilles et les identifier une fois qu’on sera rentrées.
– Essayer de repérer des traces d’animaux.
– Peut-être même en apercevoir si on ne fait pas trop de bruit.
– Pfff, alors ça… Je déteste attendre, ne rien faire et juste espérer voir quelque chose.
– Pourtant il y a plein de choses à observer quand on ne bouge pas. Tout est si différent !
– Il faudra y aller très tôt le matin alors, car la journée les animaux se cachent des humains en balade.
– Et quand on en aura marre de crapahuter entre les ronces et les flaques de boues, on rentrera chez nous…
– Avec toutes nos trouvailles…
– Et ça sera la forêt dans la maison !

Julie et Catherine