Résumé

– Tu te rappelles, Catherine, de toutes les bêtises que voulaient nous faire croire les adultes ?
– Oui ! On nous avait raconté que si  on avalait un pépin de raisin, une vigne pousserait et que ses branches nous sortiraient par les oreilles…
– Quelle idée effrayante.
– Ça m’avait fait un peu rire, même si j’y avais cru aussi ! Je crois que j’aurais trouvé ça marrant d’avoir  des grappes qui pendent de chaque côté de ma tête !
– Je me souviens aussi de copines et de copains qui voulaient être plus intéressants que les autres, et qui exagéraient tout ce qui leur arrivait.
– Parfois, ils disaient carrément des gros mensonges… Enfin je crois, car on n’a jamais su si toutes ces histoires incroyables étaient vraies ou fausses.
– D’ailleurs, l’expression « Mon œil » viendrait du fait que si mon œil ne peut pas le voir, le vérifier, c’est que c’est sans doute faux.
– Je crois que finalement, si on a besoin de raconter des histoires  pour se sentir bien, c’est qu’on  n’est pas très bien entouré.
– L’histoire de Léa, en page 3 de  ce numéro de Biscoto, en parle  très bien !
– Malgré tout, il y a des choses  qu’on ne peut pas toujours vérifier par soi-même, ou alors c’est très compliqué. Il faut beaucoup d’outils et de connaissances.
– Oui, c’est pour ça que certaines personnes deviennent des scientifiques, pour étudier et comprendre le monde ensemble, et pouvoir l’expliquer à d’autres.
Julie et Catherine