Sonia Paoloni

Sonia Paoloni écrit pour Biscoto depuis le tout premier numéro, différentes rubriques, souvent avec une teinte philosophique. Elle est également lissière et peintre.

À quoi ressemble ton bureau ?

Je crois que mon bureau ressemble à une plage. Au gré des entassements et des rangements, j’y vois un certain rythme d’apparitions et de disparitions d’objets divers, de papiers, de post-it, de théières, de cables, de sacs et de ressacs.

Avec quoi écris-tu ?

Alors… Euh… j’écris au… crayon et gomme, stylo et biffures, feutre et gros pâtés, plume à encre et effaceur. Et surtout au clavier avec la commande z.

Musique, radio, ou silence ?


Un peu de radio, parce que quand je l’éteins, le silence est un tel bonheur.

Spaghetti ou coquillettes ?


Pour répondre à cette étrange question, j’ai essayé les coquillettes avec la fourchette, super difficile. Puis j’ai testé les spaghetti avec la cuillère, trop dur. Finalement, je préfère vraiment le riz avec des baguettes.

Ta bande dessinée préférée quand tu étais petite ?


Là : joker ! Je ne lisais pas de bandes dessinées, mais j’étais fan de romans-photos. C’est presque quasiment à peu près un tout petit peu pareil. Non ? Et ils n’étaient pas destinés aux enfants, mais tant pis. C’était très très correct, je précise.

Quand tu étais petite, le livre, la musique ou le film pour te faire marrer ?


Époque oblige, j’attendais avec impatience la diffusion d’« Histoires sans paroles » le dimanche. Le goût du burlesque m’est resté.

Quand tu étais petite, le livre, la musique ou le film pour te faire peur ?


« Seule dans la nuit » de Terence Young ! Je ne sais plus quand je l’ai vu pour la première fois, mais c’est sûr, j’étais vraiment trop jeune pour ça. N’empêche, quel film !

Quand tu étais petite, le livre, la musique ou le film pour te consoler ?


Il y avait ce livre de la Bibliothèque Rose qu’on m’avait offert : «Mayotte au Canada». L’histoire d’une gamine que rien n’arrête, qui vit des aventures incroyables, qui parle aux adultes, sans complexe ni crainte. Et puis v’là qu’elle prend toute seule l’avion, et qu’elle organise des concours, et tout ça tout ça.

Ton héroïne préférée ?


Sans conteste, quand j’étais petite, Fifi Brin d’acier.

Plume à encre ou stylo-bille ?


Stylo bille.

Cartable ou sac à dos ?

Sac. Plutôt grand. Parce ce qu’on pourrait avoir besoin d’un cahier, d’une trousse, d’un tournevis, d’une lampe de poche, d’une loupe, d’un élastique, de réparer un vélo, faire décoller un hélicoptère. Ben ouais, quoi… !

Ta blague préférée ?


Les blagues un peu ratées de mon chéri. Parce que je ris avant, pendant et après. Et que c’est ça, les blagues. C’est quelqu’un qui veut te faire rire.

Un truc d’enfant à ne pas oublier quand on est grand ?


Ne pas se satisfaire d’une réponse assénée avec aplomb, à une question qu’on pose. Toujours ajouter un petit « pourquoi ? »